viernes, 25 de marzo de 2011

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Voici le deuxième opus de Carlos Salem, après Allée simple . On y retrouve sa marque de fabrique : une bonne dose d'humour et des anti-héros loufoques ; mais je trouve que ce deuxième roman n'a pas la poésie du premier...
 
Explication : un homme prend la parole dans un ascenseur. On comprend très vite que c'est un tueur à gages surnommé "Numéro Trois" qui se cache sous une autre fonction bien plus "terre à terre" : vendeur de matériel médical.
 
Alors que  Juanito  doit garder ses enfants, il est contacté par "son entreprise" pour aller "enquêter" sur une plage nudiste du sud de l'Espagne. C'est là que se trouve sa prochaine victime....et son ex-femme, le nouveau copain de cette dernière, juge s'il vous plaît, un écrivain qui ne rêve que de Sicile, un policier atypique et quelques très belles créatures...
 
Alors qu'il doit se dépatouiller avec le bazar de sa vie privée, il reçoit un appel anonyme de "Numéro 2" comme quoi sa mission est terminée ou en tous cas stoppée pour l'instant.
Et si finalement, c'était lui la cible ????
 
Dans cet imbriglio perpétuel, le pauvre Juanito tente en vain d'y retrouver son latin. Il tente d'utiliser sa tête mais comme lui disait son maître, le mieux est parfois d'utiliser ses couilles !
 
On suit avec plaisir ses multiples subterfuges pour cacher son métier, la découverte progressive des enfants que "leur père est un héros" et finalement sa trouille d'être tué.
 
Mais il reste de tout cela une impression un peu légère. Pourquoi ? Dans Allée simple, Salem prenait le temps de bien camper tous ses personnages. Ils avaient tous "un grain" mais aussi des rêves fous qui les rendaient un peu poètes.
 
Ici, le héros se revèle finalement un homme comme les autres qui réfléchit à son passé (ses rêves d'enfant avortés de devenir pirate) et sur son avenir. Il se livre véritablement à un examen de conscience.
Reste une belle allusion à la littérature avec le personnage de Camilleri, le double du "vrai" écrivain sicilien.
 
Un bon divertissement mais qui n'arrive pas à la cheville du premier opus...
 

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